Le Cheval de Mongolie est plutôt de petite taille, mais très vigoureux et endurant. Il est le résultat de millénaires d'une sélection naturelle parmi les plus rudes de la planète.
En effet, on ne peut connaître le Cheval Mongol sans connaître son environnement : les steppes de Mongolie sont caractérisées par un climat continental extrême, chaud l'été et très froid l'hiver, avec des températures qui descendent jusqu'à -30° pendant plusieurs mois.
Par ailleurs, il pleut très peu, l'herbe est donc rare sur une grande partie du territoire.
Le Cheval Mongol a ainsi dû s'adapter à ces conditions, développant une résistance hors normes et la capacité de survivre par lui-même dans de grands troupeaux qui vivent en liberté dans la steppe.
L'avant-main du Cheval Mongol est courte et massive avec une tête assez lourde. Le dos est court, c'est un cheval très porteur par rapport à sa taille. L'arrière-main est proportionnellement plus légère, avec un ventre qui est parfois levretté.
L'allure générale est celle d'un cheval plutôt sur les épaules, mais aux allures très plates et confortables. Il a également le pied très sûr, vivant en permanence en liberté.
Le harnachement utilisé par les nomades de Mongolie est très
spécifique et adapté à la morphologie particulière du Cheval
Mongol.
La selle est très courte pour ne pas blesser le rein du cheval, et haute de façon à permettre au cavalier d'utiliser le poids de son corps pour diriger et régler l'allure de son cheval.
Vous verrez ainsi souvent le cavalier Mongol dressé debout sur ses étriers, et se penchant fortement à gauche ou à droite pour orienter son cheval.
De la même façon, le mouvement en avant s'obtient par perte d'équilibre, le cavalier se penchant en avant pour demander le galop. L'arrêt s'obtient inversement en déplaçant l'assiette vers l'arrière.
La bride mongole est très rudimentaire, faite en lanières de cuir cru, avec un mors fin aux branches très longues qui dépassent largement de la bouche du cheval.